Mes poulets chéris
Ce que je vais vous écrire marquera sans nul doute un tournant dans ma vie.
Je chante professionnellement depuis l’âge de vingt ans, j’en ai cinquante depuis le 29 septembre. Le calcul est aisé, trente années de chanson, de musique sous toutes ses formes, d’immenses bonheurs, de partage avec toutes sortes de public. Celui des piano-bars, des restaurants, des soirées privées, des mariages, celui de tous les zéniths de France, de Bercy, celui de Starmania, Tristan et Iseult, Mozart l’opéra rock, Adam et Eve. J’ai connu des solitudes vertigineuses loin de ma famille, des saisons d’hiver sans fin, j’ai cent fois perdu ma voie et ma voix.
J’ai fais des rencontres gravées à jamais dans ma mémoire, James Brown sur le quai de la gare de Strasbourg, Michel Berger, mon maître a penser, qui m’a offert le magnifique rôle de Ziggy dans Starmania. Ma vie n’est qu’une succession de rencontres inattendues, inespérées. Que dire de tous ces anges gardiens, ces bonnes fées qui n’ont cessé de me guider, m’aider, me relever ; les anges parfois ont des prénoms comme nous, Karine, Elise, Hugo, Mael, Vladimir, Sylvie, Belinda, Nana, Laurent, Nathalie, Pascal, Yamin, Dove, Albert, Caroline, Marc, Elio, jonatan, Léa, Maurice, Gilbert, Céline, Christophe, Olivier, Claude, Benjamin, Michel. Je pourrais tout aussi bien rajouter les vôtres tant votre soutien m’est vital, essentiel !
Je ne voudrais pas devenir un chanteur vieillissant et aigri, comme je ne voudrais pas, le jour venu, quitter ce monde sans avoir passé le relais, sans avoir été, moi aussi, pour d’autres, une providentielle rencontre.
La musique, c’est toute ma vie, je lui ai presque tout sacrifié. Si tout devait s’arrêter là, je me considèrerais comme le plus chanceux des hommes d’avoir vécu tant et tant de choses. Mais rien ne s’arrête là, tout commence ici et maintenant, nous y voilà mes poulets !!
Mon ami Vladimir Filic, m’encourage depuis de longs mois à m’investir dans la production, j’en ressentais moi-même le besoin et l’envie, mais je doutais de ma capacité en matière de gestion et d’organisation, comme c’est un garçon opiniâtre, il n’a eu de cesse de gommer les formalités administratives, je n’avais donc plus aucune excuse.
C’est ainsi mes poulets que SOL PROD est né.
Mon nouveau rôle de producteur s’inscrit naturellement dans la suite de mon parcours.
J’aime les artistes, je les comprends, je les admire, je les chéris. Nat Robin m’a trouvé cette belle comparaison : « Tu passes de joueur à entraineur ». C’est exactement ça !
Les projets sont déjà bien avancés, nous travaillons depuis quelques semaines avec des auteurs, compositeurs, réalisateurs, arrangeurs, ingénieur du son, musiciens, concepteurs etc. Nos bureaux s’équipent et se structurent, on finalise un studio de pré-Prod en région parisienne avec l’aide précieuse et éclairée de Benjamin Bocconi.
La cerise sur le gâteau c’est que nous avons d’ores et déjà 2 artistes en Prod, 2 albums en préparation, ça écrit, ça compose, je ne peux vous en dire davantage, sinon je n’aurai plus de surprises à vous annoncer, sachez qu’il y a une très jeune fille de 18 ans et un chanteur d’une vingtaine d’années avec 2 univers très différents. Ils sont jeunes talentueux, magnifiques à mes yeux et je vais mettre toute mon énergie et ma force pour qu’ils trouvent leur place et leur bonheur dans ce dur mais merveilleux métier.
Vous devinez que c’est un immense pari que je tente, un énorme travail en perspective.
Ce qui m’angoisse à présent c’est vous mes poulets !!
Allez-vous me suivre encore ?
Plus que jamais, je vais avoir besoin de vous, de votre soutien, de votre force, de votre présence à mes côtés !
Car c’est aussi avec vous que je veux construire, avec vous que je veux travailler, vous êtes une boussole, un repère indispensable, un cap et une lumière pour me guider !!
Voilà mes petits poulets chéris, vous comprenez à présent quel bouleversement cela représente dans mon existence, il m’a été beaucoup donné, il est temps pour moi de donner à mon tour, mon temps, ma petite et modeste expérience, mon acharnement et ma foi !! Donner à mon tour une chance, un espoir de voir naître un artiste, éclore un talent.
Une page nouvelle va s’écrire et je veux l’écrire avec vous.
Alors, de toute mon âme, de tout mon cœur et de toutes mes larmes qui coulent quand je dois finir cette lettre, car l’émotion est forte, je vous pose cette angoissante question : Etes-vous prêts à me suivre dans cette folle et passionnante aventure ?
Je vous embrasse comme je vous aime.
Laurent Morhain dit Solal

J'ai de la nitro au bout des doigts
Quand mes mains caressent ton corps.
Quand je t'ai vue la première fois,
Dans tes yeux, j'étais déjà mort.
C'est une attaque à corps armé.
Tu m'as braqué à coup d'amour.
Tu as hold-upé mes pensées
Avec sang-froid et en plein jour.

(Refrain)
Le cœur mafia, je t'ai dans la peau.
Mais si tu pars je te fais la peau,
J'ai la Sicile au fond des veines.
Le cœur mafia, je te parraine.
Le cœur mafia je suis prêt à tout
Mais faut pas jouer avec les loups.
Si tu triches ou si tu t'en vas,
Le cœur mafia, je te raterai pas.

Quand ma bouche s'endort sur tes seins,
J'ai des diamants au bord des lèvres.
Mon corps s'allume entre tes reins,
Je suis comme un môme qui a la fièvre.
J'ai de l'or jusque sous les ongles,
Quand je me perds dans tes cheveux.
Mais j'ai peur à chaque seconde
Que dans la nuit, tu fasses feu.

(Au refrain)X2

Heureux à en pleurer de joie
Heureux depuis que tu es là
J'ai plus le cœur à découvert
J'lance plus de bouteilles à la mer
Heureux à décrocher l'soleil
A interrompre ton sommeil
Parce que je suis tout seul quand tu dors
Heureux presqu'à en avoir tord

(Refrain)
Heureux comme un fusil en temps de guerre
Comme un loup au bord de l'hiver
Heureux, j'suis prêt à tout pour te garder
Heureux, défense d'approcher
Heureux, défense d'approcher

Heureux à ne plus savoir le dire
Heureux seulement à en mourir
M'envoler de plus en plus haut
Avec toi toucher les oiseaux
Heureux à ne plus oser parler
Avoir envie de te cacher
Tout faire pour arrêter les heures
Heureux à en crever de peur

(Au refrain)

Heureux à régler tous mes comptes
Heureux au point d'en avoir honte
Faire semblant qu'ça va pas très bien
Quand je rencontre le chagrin
Ne plus faire de fleur au malheur
Aux larmes tirer un bras d'honneur
Rien de pourra plus m'arriver
Heureux parce qu'on l'a décidé

(Au refrain)

Heureux à en pleurer de joie
Heureux, défense d'approcher
Heureux au point d'en avoir honte
Heureux, défense d'approcher
Heureux à en crever de peur
Heureux, défense d'approcher
Heureux presqu'à en avoir tord
Heureux, défense d'approcher
Heureux à en pleurer de joie
Heureux, défense d'approcher
Heureux au point d'en avoir honte
Heureux, défense d'approcher
Heureux à en crever de peur
Heureux, défense d'approcher
Heureux à en pleurer de joie
Heureux, défense d'approcher

Ses parents, son frère et sa sœur habitent Montpellier. Alors, Solal est arrivé quelques jours avant la troupe de Mozart l’opéra rock qui, jusqu’à dimanche, est de retour pour quatre séances au Zénith. Un record s’agissant d’une comédie musicale qui a déjà rempli la salle sept fois en mai 2010.

C’est dans ce spectacle que le public a découvert Solal, dans le rôle du père de Mozart. Pourtant, il eut déjà son heure de gloire. Le Ziggy de Starmania, période Michel Berger et France Gall à la fin des années 80, c’était lui, sous son vrai nom : Laurent Morhain. Mais de Ziggy à Leopold Mozart, il a surtout écumé les pianos-bars, un artisanat de la chanson qu’il exerça sans déplaisir.

"A 12 ans, je composais déjà des chansons, je voulais en faire mon métier", dit Solal. Comme le veut la légende du show-biz, il a 18 ans quand il “monte” de Strasbourg à Paris. A la galère succèdent un contrat puis un petit succès, au point de chanter un soir sur le plateau de Champs-Elysées de Michel Drucker, où Michel Berger le repère. Une semaine plus tard, il devient Ziggy, en France et jusqu’en Russie, en 1988-1989.

Auteur-compositeur, il voulait chanter sa musique. L’album était prêt. "Pas assez commercial, trop intime", trancha la maison de disques. "J’ai décidé d’arrêter ce métier." Mais le métier l’a retenu. D’abord DJ, puis chanteur dans les pianos-bars de Saint-Tropez et Courchevel, Laurent est “monté” à Paris une seconde fois, à la faveur d’une rencontre amoureuse, et a cassé avec le passé : désormais, il sera Solal. Et de casting en casting, Solal finira par séduire Dove Attia, le producteur de Mozart, en septembre 2008, un an avant la “première” au Palais des Sports de Paris.

"Chanter devant 5 000 personnes chaque soir, c’est extraordinaire, dit Solal. Même si ça représente aussi de grosses responsabilités et des sacrifices familiaux." La tournée s’achèvera en juillet par trois Bercy après... 320 représentations. Puis en janvier 2012, Solal enchaînera dans Adam et Eve de Pascal Obispo. En poursuivant le même rêve : "Sortir enfin mon premier album pour trouver le bonheur de défendre ma musique après avoir défendu celle des autres."

J'ai encore ta peau sur ma peau
Tes éclats de rire dans ma voix
Mais j 'ai le cœur à moins zéro
Je sais que tu ne viendras pas

Y a trop de fumée dans ma tête
Trop d'alcool au fond de mes yeux
Je suis comme une marionnette
Que dirige un Dieu malheureux

Je danse seul, comme font les enfants
Je danse seul, blessé à bout portant
Je danse seul,
Je n'entends même plus la musique, la musique
Je danse seul, planté sous les lumières
Je danse seul, c'est de quel côté l'enfer
Planté au milieu de mes rêves, je t'appelle

Dehors, il va bientôt faire jour
Je voudrais m'en aller loin d'ici
Perdre la mémoire pour toujours
Quitter ma peau, quitter ma vie

Je danse seul, sous des soleils éteints
Je danse seul, j'ai froid dans mon chagrin
J'en crève de t'imaginer dans ses bras
Je danse seul, planté sous les lumières
Je danse seul, c'est de quel côté l'enfer
Moi qui n'ai jamais su danser qu'avec toi

Je danse seul, ohohohohoh je danse seul
Je danse seul, je n'entends même plus la musique.
Je danse seul, comme font les enfants
Je danse seul, plus rien n'est important
Moi qui n'ai jamais su danser qu'avec toi

Elle est partie sans moi
Qu'est que tu veux que j'te dise
Que j'm'y attendais pas
Elle est partie comme ça
Elle n'a pas fait d'valise
Elle n'en n'avait même pas
Elle est partie pareils
Aux oiseaux du soleil
Dès qu'ils ont un peu froid
Et j'suis là comme un con
A chanter ma chanson
Qu'elle n'écoutera même pas

Tout ça c'était ma vie
Moi j'l'aimais bien notre vie
A l'envers à l'endroit
Mais surtout j'l'aimais elle
Cette façon naturelle
De se coller à moi
Qu'est-ce qu'elle m'a fait craquer
Qu'est-ce que j'lai fait danser
Toutes les nuits dans mes bras
Personne n'connaît son corps
Comme je connais son corps
Un autre le connaîtra

Elle est partie sans moi
Qu'est que tu veux que j'te dise
Que j'me mette à pleurer
Elle est partie voilà
J'suis comme la tour de Pise
J'en finis pas de tomber
Elle partie j'crois pas
Que j'pourrais m'en passer
J'm'étais jamais dit ça
J'y avais jamais pensé

Elle est partie sans moi
Qu'est ce que tu veux que j'te dise
On n'était pas mariés
Elle est partie comme ça
Elle était pourtant libre
De jamais m'oublier
Elle est partie tranquille
Tu sais comme sont les filles
Quand elles ont une idée
Et j'suis là comme un clown
Avec la tête qui tourne
Qu'en finit pas d'tourner

Elle est partie sans moi
Qu'est que tu veux que j'te dise
Que j'peux plus faire l'amour
Elle est partie voilà
J'ai l'cœur comme une église
Avec plus rien autour
Elle est partie j'crois pas
Que j'pourrais m'en passer
J'm'étais jamais dit ça
J'pensais même pas l'aimer

Elle est partie sans moi
J'entendrai plus son rire
Sa voix dans l'escalier
Elle est partie sans moi
Et moi j'peux en mourir
J'suis complètement cinglé
Elle est partie j'crois pas
Que j'pourrais m'en passer
J'm'étais jamais dit ça
J'y avais jamais pensé
Elle est partie sans moi
Partie sans moi
Elle est partie sans moi