PaulineF | Дата: Вторник, 21.10.2014, 23:57 | Сообщение # 1 |
Статьи и интервью
Группа: Помощник модератора
Сообщений: 1135
Статус: Offline
| Первоисточник с картинками: http://headlinemagazine.net/2014....cknroll
Trois ans après après remisé le décor de son incroyable épopée, Mozart l’Opéra Rock se pare de nouveaux atours. En version concert, accompagnés de l’Orchestre Symphonique d’Ukraine et des choristes de l’Opéra de Kiev, les six interprètes qui ont fait le succès de ce qui reste l’un des plus gros succès français en matière de spectacle musical, rejouent leurs mélodies avec bonheur. Euphorique et élégant.
En juillet 2011 à Bercy, les pleurs étaient partout. Dans la salle comme sur scène. Trois ans de vie quasi partagée entre une communauté soudée de spectateurs et des artistes qui avaient assuré le succès de Mozart l’Opéra Rock, produite par Dove Attia et Albert Cohen, depuis la première au Palais des Sports de Paris en septembre 2009. Mais cette fois, à force de le répéter, cette fin “bientôt” annoncée avait fini par arriver. “1789, les Amants de la Bastille” avait beau avoir pris le relais, nombreux étaient ceux (dans la salle comme sur scène !) qui espéraient sentir à nouveau la fièvre du parfum des roses.
Et c’est du côté des pays de l’Est, où le spectacle avait vécu une tournée triomphale avec deux tournées sold-out, que l’idée a pris corps, sous la houlette d’une nouvelle production, V.Dest, spécialisée dans l’organisation de soirées russes en France et de concerts d’artistes francophones en Russie.
Forcément revisité puisqu’il ne s’agit pas de rejouer le spectacle d’origine avec l’appui d’un orchestre philarmonique mais bien d’en donner une version “concert”, ce Mozart là a été rodé avec succès cet hiver en Russie. La tournée française, qui devait sillonner ensuite les zéniths, avait du être reportée en raison du conflit ukrainien. C’est dire si les fans étaient impatients. A Nantes, ce 18 Octobre, beaucoup de “nouveaux”, attirés par cette affiche originale, ceux qui regrettaient de n’en avoir pas été et majoritairement, les fidèles parmi les fidèles. Enthousiastes et très curieux. Heureux surtout de pouvoir ressusciter le souvenir.
Ecrans géants sur 180°, estrades imposantes pour les musiciens de l’orchestre et les choristes mais également pour les “Vodka People” (!), cinq musiciens français qui glissent un rock énergique dans la partition, éclairages ingénieux, tenues de scène somptueuses, “Mozart l’Opéra Rock, le concert” n’a pas rechigné à la dépense. Il la joue beau et réussit l’exploit de faire oublier la comédie musicale, étonnant paradoxe alors que s’enchaînent des refrains connus par choeur.
En une vingtaine de titres judicieusement choisis, Diane Dassigny, Mikelangelo Loconte, Mélissa Mars, Maeva Méline, Florent Mothe et Solal reprennent les morceaux qui étaient les leurs et qui sont, pour beaucoup, devenus des tubes. La complicité est visible, le plaisir évident. Celà n’échappe pas au public qui leur offre sur les deux derniers morceaux, une standing ovation enthousiaste.
Mikelagelo Loconte (Mozart), dont le talent hors norme et le charisme à l’unisson ont largement contribué au succès de la comédie musicale, est toujours aussi inspiré. Il joue volontiers avec le public et ne ménage pas son énergie. Souriant, charmeur, habité. Quand il “dort sur des roses”, le frisson est au rendez-vous, aujourd’hui comme hier. De quoi avoir envie d’entendre très vite l’album sur lequel il travaille encore par peur de ne pas livrer un disque qui ne lui ressemble pas totalement.
Florent Mothe (Salieri), qui n’apparait toujours qu’après l’entracte, déclenche des cris nourris (euphémisme !!) quand résonnent les premières notes du “Bien qui fait mal” et, pire encore, de “L’Assasymphonie”. La tournée après sortie de son premier album et l’annonce toute récente de sa présence dans le rôle titre d’ “Arthur, la légende”, nouvelle création signée Dove Attia, ont contribué à faire naître un engouement légitime et on ne peut que déplorer qu’il soit encore si rare.
Maeva Méline (Nannerl Mozart), Melissa Mars (Aloysia Weber) et Diane Dassigny (Constance Weber), sont tour à tour mutines ou graves, émouvantes aussi et même joliment rock’n roll en seconde partie de spectacle. Leurs univers se marient parfaitement.
Enfin, mention spéciale à Solal. Non parce que ce soir là à Nantes, en tant que breton, il aurait pu faire figure de régional de l’étape, mais parce que son bonheur contagieux à être sur scène, sa facilité à faire participer le public, son talent quand il joue les airs de Léopold Mozart, ne peuvent laisser indifférent. Et puis surtout, il peut enfin reprendre sur scène “Quand le rideau tombe”, morceau aux paroles fortes et à la partition difficile, dans lequel sa voix trouve sa pleine dimension mais qui ne figurait malheureusement pas dans la mise en scène d’origine.
Entre émotions et éclats de rire, plaisir et nostalgie, ce Mozart réorchestré passe très vite. La tournée va se poursuivre jusqu’en Novembre et une échappée par la Belgique. Ensuite, et cette fois définitivement, le rideau tombera. Comme un déconcertant concerto.
Magali MICHEL
It was never enough that I gave to you, All of the horror that you've put me through. How can I make up my mind this time? This is where I will draw the line.
|
|
| |
PaulineF | Дата: Вторник, 21.10.2014, 23:57 | Сообщение # 2 |
Статьи и интервью
Группа: Помощник модератора
Сообщений: 1135
Статус: Offline
| Дежурная просьба к франкофонам: поможите, чем можете
It was never enough that I gave to you, All of the horror that you've put me through. How can I make up my mind this time? This is where I will draw the line.
|
|
| |